Régionalisation :  
Ça bouge en Aquitaine... (1/2)
 

A l'image de ses consoeurs, l'Aquitaine est entrée dans le processus de régionalisation. L'occasion de faire le point sur les projets ferroviaires à venir. Des efforts importants sont consentis en achat de matériel neuf ; la saturation du noeud bordelais n'est pas terminée pour autant. Nicolas Bargelès nous emmène dans le fief de la caténaire Midi... et des Z2 taguées.

 

 


Une de plus ! La Région Aquitaine a franchi le pas de la régionalisation jeudi 25 avril dernier, ce qui la rend maîtresse de l'organisation du transport ferroviaire sur son territoire. La SNCF est responsabilisée dans son rôle d'exploitant et rémunérée selon sa prestation effective - l'entreprise s'engage par exemple à faire passer le taux de ponctualité de 88,5 à 91,5 % en 3 ans.

Au départ de Bordeaux Saint Jean, la BB 9212, encore en livrée verte, s'apprête à partir pour Hendaye.

 

 

Le point-phare de la convention, c'est l'acquisition de 12 A TER, 6 Z TER et 7 AGC de Bombardier ; l'enveloppe consacrée au matériel roulant se porte à 80 millions d'Euros.
A cela se rajoute la création de nouvelles dessertes, intervenues il y a deux ans (renforcement de l'offre sur de Bordeaux vers Pau, Périgueux et Mont de Marsan). En revanche, il n'est pas encore prévu d'étoffer les dessertes suburbaines autour de la capitale régionale. Il faut dire que le complexe bordelais, parcouru par des circulations hétérogènes (trafic marchandises, notamment de/vers l'Espagne, TER, TGV) ne peut recevoir de plus de circulations sans aménagements conséquents.

 

 

 
D'une durée de 7 ans, la convention devrait arriver à son terme peu avant l'ouverture d'un premier tronçon de LGV entre Bordeaux et Angoulême. La récupération de sillons sur la ligne classique devrait permettre d'installer un véritable service de banlieue vers Libourne, après quadruplement de la sortie Nord de Bordeaux.
Le pont Eiffel, qui enjambe la Garonne, aura donc vécu ; les amoureux de la "Passerelle" ne manqueront pas de verser une larme...

L'avant des autorails X 2200 offre aux ferroviphiles un point de vue imprenable vers l'avant ; le photographe ne s'y est pas trompé en immortalisant la passerelle Eiffel depuis un omnibus Bordeaux - St Mariens...

 

 

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Texte : Nicolas BARGELÈS - Photos : Philippe DODIER - Mise à jour : 3 mai 2002.
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